LES PEINTRES (1534-1650).
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d'Argillières pour une cédule de trente livres io sols tournois. — (Arch, nat., Xu 1548; fol. 361) ' '                      "
ét chemyns royaulx, Guillaume de la Ruelle et Jehan Bastier, maçons jurez du Roy en l'office de maçonnerie, Charles Le Conte et Pierre Sambiches j maistres des œuvres dc maçonnerie et charpenterie de ceste ville dc Paris, sur la commodité du bastiment qui y sera faict pour Ia décoration deladicte ville, et l'alignement baillé audit Le Doulx par permission desdictz prevost des marchans et eschevins de ladicte ville, ensemble de maistre Pierre de la Porte, Conseillier en ladicte Court, et par elle commis sur le faict des saillies et entreprinses de ladicte ville, et actendu aussi les consentemens desdiz prevost des marchans et eschevins de la ville, ensemble du procureur general du Roy, ausquelz lesdictz visitation et alignement ' auroient este baillez et communiquez par ordonnance de ladicte Court, il luy pleust à celte cause accorder ledit alignement estre baillé audit suppliant, ensemble luy per­mectre joyr et user de ladicte place et murs, et, en ce faisant, y bastir et édifier selon ledit alignement pour la decoration de la­dicte ville, et veue par ladicte Court icelle requeste, lesdictes leltres de buil et prinse faicte par ledit suppliant desdiz prevost des marchans et eschevins de ceste dicte ville dudit lieu, le 20e may dernier passé, lesdiz rapport, visitation et alignement baillé audit suppliant pour y faire et dresser édifices et y bastir, les consentemens desdiz prevost des marchans et eschevins de ceste dicte ville et procureur general du Roy ; autre requeste
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Guyon Le Doulx.'1-, maitre peintre.
Permission de bâtir donnée à Ledoux, par la Cour du Parlement. - 11 décembre 15 4 2.
Sur la requeste presentée à la Court par Guyon Le Doulx, mepainctre en ceste ville de Paris, à ce que pour les causes et-moyens y contenuz et suyvant les lettres de bail et prinse par luy faictes des prevost des mar­chans .et eschevyns de ceste ville, dès le 20e jour dc may dernier passé, à tiltre de cens et rente annuelle et perpetuelle d'une porcion des anciens murs de ladicte ville, à prendre depuys la tour estant entre les deux jeux de paulme de la maison de l'Arbaleste jusques sur la rue Sainct Denys, avec une petite place au bout d'iceulx murs sur ladicte rue Sainct-Denys, estant des appartenances de l'ancienne Porte-aux-Painctres'2', du costé de Sainct-Leu et Sainct-Gilles, joignant la maison Claude de Breda et sa femme, et faisant le coing de la ruelle de l'Asne-rayé, à la charge de y faire bastir lieu manable pour la décoracion de ladicte ville, et autres charges mentionnées par ledit bail sur ce faict, et actendu les rapport et visitacion faictes dudit lieu par Loys Poireau, maçon juré du Roy en l'office de maçonnerie, sub­stitut de Giles Le Breton, garde de la voirie
plement sous ie nom d'Etienne, qui s'était cassé ia jambe et recevait, en i5i5, un secours de Co.sols pour se l'aire soigner. Léon de Laborde dit n'-avoir rencontré que deux peintres portant ce prénom d'Etienne : Estienne des Salles et Estienne Collault. Il parait difficile d'admettre que l'invalide de iâi5 soit le même individu que l'enlumineur de i54i. Toutefois, les dates ne s'opposent pas absolument à ce rapprochement.
1,1 Le nom de Guyon ie Doulx figure sur la liste de l'élection des jurés en i55i (n° 11).Léon de Laborde (Renaissance, I, 183 ) rencontre cet artiste dès 1358, ll travaille alors à la décoration du chàteau de Compiègne pour la réception de Ia reine de Hongrie. Le compte donne des détails sur ses ouvrages. Notre peintre réparait en i54oet les années suivantes dans Ies registres do dépenses de Fontainebleau (p. &06 , 4i3). Enfin, d'après un texte de i56o-i5Ci (p. 4ao), il peint des armoiries à Saint-Geraiain-en-Layc pour les noces du comte d'Eu etde Madame de Bourbon.
|5l L'ancienne porto Saint-Denis, construite sous Philippe-Auguste, prit Ie nom de Porfo-auxPeintres sous Charles V. Elio était située à la .hauteur dela rue Greneta et fut démolie en 1535. (Voy. H. Bonnardot, Ancienne» enceintes de Paris,
p. 200-252.)